Lectures actuelles...et à part cela (en bas de page)
Nb : au départ, il n'était question que de lectures... mais comme cette partie rédactionnelle fut marquée par de nombreuses pauses, espacées, d'autres sujets seront abordés au passage...
Marie jo souhaitait faire une relecture de Proust en l'occurrence «La prisonnière »... mais dès les premières pages, il s'est avéré que c'était difficilement lisible à haute voie … Sur les trois premières pages il n'y a que 3 à 4 phrases....Et quand on arrive au bout de l'une d'entr'elles il est difficile de se rappeller du début voire du synopsis plus général... et nous n'avons pas les talents de récitant de M. Luccini ..
Nous nous sommes donc rabattus sur « La Conquête de Plassans » de Zola , une valeur sûre
Lecture terminée, nous voulions poursuivre par « Le ventre de Paris » du même auteur.
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le livre doit dater de la guerre d'Algére (notes de P. Albrecht) |
Eh bien, on a du mal à terminer cet ouvrage...
Ce cher Zola, autour d'une histoire qu'il tire désespérément en longueur, cherchant à la faire évoluer (faiblement) en intrigue, nous fait une démonstration de stylistique entièrement tournée vers la narration descriptive.... et il lui faut un chapitre entier pour décrire, les couleurs, les odeurs, etc des halles de Paris et 5 pages pour la charcuterie du beau frère où loge le « héros », 5 pages pour décrire la plantureuse Lisa, tenancière de la dite charcuterie....etc, etc... et en attendant on ne progresse guère dans l'intrigue !
Une partie du dénouement de cet intrigue (le sort de Florent, évadé du bagne) se passe dans une fromagerie des halles.
La description olfactive et « charnelle » des fromages prend plusieurs pages, avec de nombreux retours. C'est un monument, c'est de "l'archéologie fromagère" et il y a de quoi épouvanter rétrospectivement les fonctionnaires hygiénistes européens de Bruxelles...
Ces descriptions très imagées sont tellement envahissantes que l'on en perd le fil de l'histoire.....Au secours M. Proust !!!
En parallèle, Marie Jo a entrepris la lecture de « 99 € » de Beigbeder F...... bof, bof, bof... soupire Pierre à sa manière, mais enfin nous essaierons avec Pierre d'aller au bout de cette « entreprise ».
Dimanche dernier (7 octobre ), nous nous sommes attardés sur la critique d'un livre de Philipp Roth parue dans le supplément le Monde des Livres …
Certes, la critique est de Finkielkraut qui sévit le samedi matin sur France Culture et pour lequel , Pierre a plus que des réserves en raison de son approche un peu obsessionnelle des problèmes « d'identité » et ses références un peu lourdes en la matière.
Ceci dit, au dela d'une rhétorique où ce cher Finkielkraut fait étalage de ses références et de son « savoir » du monde gréco latin (on est pas philosophe pour rien)... certains passages sont intéressants et invitent à la lecture de Philipp Roth.
Retrouver cet article avec le lien suivant :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/10/05/malheur-et-chatiment_1769810_3260.html
incise 1: aussitôt dit, aussitôt fait … et hop nous voilà chez Sauramps (librairie à Alès) pour acheter ce livre... au passage, nous profitons une fois de plus avec Pierre de ces superbes après midi pour « faire une terrasse » à proximité du marché et y déguster une glace.
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a gauche le bouquin de Roth et à droite la dernière livraison de Philippe Claudel |
incise 2 : nous poursuivons la lecture du ventre de Paris … et au détour d'une nouvelle intrigue mineure (page 396) qui se déroule à nouveau dans l'éventaire d'une « fromagère », Zola nous donne le coup de grâce.
Et il n'y a pas de raisons pour ne pas vous en faire profiter avec l'extrait suivant !
« Elles (3 dames en question dans ce passage) se tenaient debout, se saluant, dans le bouquet final des fromages. Tous, à cette heure donnaient à la fois. C'étaient une cacophonie de souffles infects, depuis les lourdeurs molles des pâtes cuites, du gruyère et du hollande, jusqu'aux pointes alcalines de l'olivet (note : celui avec des vers dedans ! Précisions dans une chapitre précédent). Il y avait des ronflements sourds du cantal, du chester, des fromages de chèvre, pareils à un chant large de basse, sur lesquels se détachaient, en notes piquées , les petites fumées , brusques des neufchatel, des troyes et des mont-d'or. Puis les odeurs s'effaraient, roulaient les unes sur les autres, s'épaississaient des bouffées du port-salut, du limbourg, du géromé, du marolles, du livarot, du pont l'évêque, peu à peu confondues, épanouies en une seule explosion de puanteurs. Cela s'épandait, se soutenait, au milieu du vibrement général n'ayant plus de parfums distinct, d'un vertige continu de nausée et d'une force terrible d'asphyxie,..... »
Après cela, il nous faudra, Pierre et nous, prendre une grande « inspiration » avant « d'attaquer » Némésis.
Lectures et commentaires partagés avec Pierre, le 14 octobre
A part cela ....
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vendredi 12 à Mialet, Place de l'Eglise
dégustation d'une glace à la vanille sur le banc...
Dimanche 14, après midi festive (gouter d'automne organisé par le CCAS de Générargues) au Foyer communal de la commune de Générargues......
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Denis fait tournoyer le fauteuil au rythme de Mexico ! Mexico !
au grand amusement de Pierre qui a une banane !!!
Et avec Arlette la bonne humeur continue....
Denis parle de projets de rock acrobatique ... ce qui ne semble pas impressionner Pierre.
La video de l'année dernière peut être visualisée dans les premiers messages ci dessous (Pierre y avait interprété Carmen)....